DANSE TIBETAINE


LES COURS

Lieu : Salle polyvalente 4 route de Nice 06650 OPIO

GORSHEY : Le cercle dans la culture tibétaine

GORSHEY : Le cercle dans la culture tibétaine

De nombreux festivals tibétains comprennent des danses de groupe où les participants forment des cercles. Ces danses sont souvent des expressions joyeuses de la culture tibétaine et de la spiritualité bouddhiste. Elles impliquent des gestes symboliques et des mouvements en cercle qui peuvent représenter l’harmonie, la communauté et le cycle de la vie.

Danses Rituelles : Les rituels religieux et spirituels dans la culture tibétaine peuvent également inclure des danses de cercle. Ces danses sont souvent exécutées dans les monastères et les temples lors de cérémonies spéciales. Elles peuvent avoir des significations sacrées et être liées à des enseignements bouddhistes spécifiques.

Les Tibétains ont la réputation d’avoir un caractère ouvert et amical. Vivant dans des paysages magnifiques exposés aux vents des très hauts plateaux, les Tibétains mènent une vie rude. Ils ont des danses religieuses, des danses folkloriques et des cérémonies particulières qui reflètent bien l’âme de ce peuple. A pas allègres et cadencés, ils exécutent différentes sortes de danses suivant les occasions. Les chants et les  tibétaines sont fort variés selon les régions et les conditions de vie des habitants. Les costumes très colorés varient également d’une région à l’autre.

 Villeneuve Loubet 2018 – Nocturnes 

Nîmes 2019 –  Festival Tibétain

Grasse 2019 – Soirée Lions Club au profit de l’hôpital de Grasse

Roquefort les Pins 2019 – Journée du Tibet 

Culture tibétaine : Aku Péma

Aku Pema

 

AKU PEMA est une chanson tibétaine écrite par le chanteur tibétain PALGON. Les paroles de ce chant évoquent l’absence d’une personne surnommée Oncle (Aku) Lotus (Péma). Quand les Tibétains entendaient cette chanson, ils reconnaissaient en Oncle Lotus le 14e Dalai Lama, dont l’absence du Tibet les rend si tristes. Oncle Lotus est le nom du Dalaï lama en Amdo. La chanson était très populaire à Lhassa avant d’être interdite au Tibet et d’être reprise par les Tibétains en exil.

 

 

LES PAROLES

Hé, oncle Lotus !

L’aigle sauvage possède un collier de neige

Quand il s’envole, il est un ornement pour le ciel.

Quand il descend, il est un ornement pour les montagnes rocheuses,

Mais quand tu n’es pas là, tous les rochers sont vides.

Hé oncle Lotus !

Le jars possède un collier d’or,

Quand il y va, il est un bonheur pour le lac

Quand il se rapproche, il est un ornement pour le lac

Mais quand tu n’es pas là, la rive est vide.

Hé oncle Lotus !

Le jeune homme possède une voix de stentor

Quand il s’en va, il est un ornement pour ceux de son âge

Quand il revient, il est un bonheur pour les siens,

Mais quand tu n’es pas là, mon esprit est vide.

Culture tibétaine : le drapeau tibétain

Le drapeau tibétain

Voici le drapeau tibétain :

Le drapeau du lion des neiges a été créé par le 13ème Dalaï Lama (1867-1933).

Il a été interdit par le gouvernement chinois en 1959. Il est aujourd’hui l’emblème du gouvernement tibétain en exil en Inde dans la ville de Dharamsala.

Le soleil et ses rayons représentent la liberté, l’accomplissement spirituel et matériel et la prospérité que possède le peuple tibétain.
Les 2 lions des neiges représentent le gouvernement religieux et laïc à la fois.
Le joyau que tiennent les lions vers le haut symbolisent les Trois Joyaux des tibétains: Bouddha, son enseignement, la communauté.
Le disque tenu par les lions, symbole du joyau de la joie, représente les 10 actions vertueuses et les 16 codes moraux.
 La montagne représente la terre du Tibet.
les 6 rayons rouges symbolisent les 6 tribus à l’origine du Tibet.
Les rayons rouges et bleus représentent la protection des divinités.
La bordure jaune symbolise le développement des enseignements de Bouddha au-delà des frontières

Culture tibétaine : les Taras

Les Taras

TARA BLEUE

TARA BLANCHE

TARA VERTE

Tārā blanche, tibétain, Dolma Karpo, Sītā Tārā, la Libératrice blanche mais aussi, lumineuse, claire, est l’une des formes des 21 Tārā connues. Elle est une déité du bouddhisme tibétain. Elle symbolise principalement la longue vie, sa pratique est généralement utilisée dans le but d’avoir une longue vie particulièrement quand on est malade. Son mantra est souvent récité en pensant à quelqu’un. Elle exprime aussi la compassion, on la représente avec sept yeux car elle voit la réalité par les trois portes de la libération (vacuité, absence de caractéristique et absence de souhaits) et les quatre illimités (amour, compassion, joie et équanimité). Elle est de couleur blanche, ce qui représente l’absence des deux voiles (perturbations internes et ignorance).

Tārā blanche, tibétain, Dolma Karpo, Sītā Tārā, la Libératrice blanche mais aussi, lumineuse, claire, est l’une des formes des 21 Tārā connues. Elle est une déité du bouddhisme tibétain. Elle symbolise principalement la longue vie, sa pratique est généralement utilisée dans le but d’avoir une longue vie particulièrement quand on est malade. Son mantra est souvent récité en pensant à quelqu’un. Elle exprime aussi la compassion, on la représente avec sept yeux car elle voit la réalité par les trois portes de la libération (vacuité, absence de caractéristique et absence de souhaits) et les quatre illimités (amour, compassion, joie et équanimité). Elle est de couleur blanche, ce qui représente l’absence des deux voiles (perturbations internes et ignorance).

Tara verte Dröljang ou Döljang en tibétain :  contraction de Drölma Jang ;  est l’une des 21 formes de Tārābodhisattva féminin de la compassion dans le bouddhisme, et divinité protectrice du Tibet.  Elle représente les trois joyaux : le Bouddha, le dharma et la sangha. Elle est prête à se lever pour aider autrui. Son emblème est la  couleur vertesymbole d’espoir et le lotus bleu à semi-ouvert. Tara verte est particulièrement connue pour sa puissance à surmonter les situations les plus difficiles, donnant protection et réconfort contre les dangers. Il s’agit d’une déité du bouddhisme tibétain qui intervient toujours pacifiquement. Elle est le bodhisattva féminin de la compassionElle est originelle par sa couleur dans la mesure où les autres sont autant d’émanations car le vert peut représenter toutes les couleurs. Elle protège contre les dangers réels ou spirituels. 

Culture tibétaine : LOSAR

Losar

Le Losar est en effet le nom donné au Nouvel An tibétain. C’est une fête importante qui est célébrée non seulement au Tibet, mais aussi dans de nombreuses régions himalayennes et mongols.

Le Losar a lieu chaque année au début du mois lunaire de février ou de mars, selon le calendrier tibétain. Les festivités durent généralement plusieurs jours et comprennent des rituels religieux, des danses, des chants, des offrandes de nourriture et de l’alcool, ainsi que des feux d’artifice.

La préparation pour le Losar commence plusieurs semaines à l’avance, avec des nettoyages en profondeur des maisons, des préparations de nourriture spéciales et des achats de nouveaux vêtements et d’articles de décoration. Le jour du Losar lui-même est souvent marqué par des échanges de cadeaux, des visites de parents et d’amis, ainsi que des festins copieux.

Le Losar est une célébration joyeuse et importante pour les Tibétains, qui marquent ainsi la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps, ainsi que l’occasion de commencer une nouvelle année.

Culture tibétaine : Guru Rinpoche

Résumé : Guru Rinpoche est une figure vénérée du bouddhisme tibétain qui a introduit les enseignements du bouddhisme au Tibet et qui est considéré comme un guide spirituel pour de nombreux pratiquants. Ses enseignements mettent l’accent sur la pratique de la méditation et la purification de l’esprit en vue de l’éveil spirituel.

Guru Rinpoche, également connu sous le nom de Padmasambhava, était un maître légendaire du bouddhisme tibétain qui a vécu au 8ème siècle. Il est considéré comme l’une des figures les plus importantes de l’histoire du bouddhisme tibétain et est crédité d’avoir introduit le bouddhisme au Tibet.

Selon la légende, Guru Rinpoche a été invité au Tibet par le roi tibétain Trisong Detsen pour aider à subjuguer les esprits et les démons locaux qui entravaient la propagation du bouddhisme. Guru Rinpoche a accompli cette tâche en soumettant les esprits et en les convertissant au bouddhisme. On dit qu’il a ensuite établi le premier monastère bouddhiste au Tibet et a enseigné à de nombreux premiers maîtres bouddhistes tibétains.

Guru Rinpoche est vénéré comme un grand enseignant spirituel et est crédité de nombreux exploits miraculeux, tels que la domestication d’animaux sauvages, le contrôle des éléments et même le vol dans les airs. Il est également connu pour ses nombreuses enseignements et écrits, qui continuent d’inspirer et de guider les bouddhistes tibétains jusqu’à ce jour.

Guru Rinpoche, également connu sous le nom de Padmasambhava, est vénéré dans le bouddhisme tibétain pour ses nombreuses qualités et ses réalisations spirituelles. Voici quelques-uns des attributs associés à Guru Rinpoche :

  1. Éveillé : Guru Rinpoche est considéré comme un Bouddha, un être éveillé qui a atteint l’état de bouddha. Il est également considéré comme un bodhisattva, un être qui a renoncé à sa propre libération pour aider les autres à atteindre l’éveil.
  2. Protecteur : Guru Rinpoche est souvent considéré comme un protecteur spirituel qui peut aider à éliminer les obstacles et les difficultés sur le chemin de la pratique bouddhiste.
  3. Guide spirituel : Guru Rinpoche est considéré comme un guide spirituel pour les pratiquants bouddhistes, offrant des enseignements et des conseils pour les aider à atteindre l’éveil.
  4. Magicien : Guru Rinpoche est souvent associé à des pouvoirs magiques et est considéré comme capable de contrôler les éléments, de voler dans les airs et de surmonter les obstacles grâce à sa sagesse et à son pouvoir spirituel.
  5. Fondateur : Guru Rinpoche est considéré comme le fondateur de l’école Nyingma du bouddhisme tibétain et est crédité d’avoir établi les premiers monastères bouddhistes au Tibet.
  6. Compassion : Guru Rinpoche est souvent associé à la compassion et à la bienveillance envers tous les êtres sensibles. Ses enseignements insistent sur l’importance de développer la compassion et la bodhicitta, ou l’esprit d’éveil, pour atteindre l’état de bouddha.

Dans l’iconographie bouddhiste tibétaine, Guru Rinpoche est généralement représenté sous une forme pacifique, avec un sourire doux et une posture détendue. Il est souvent représenté assis sur une fleur de lotus, entouré d’un halo de lumière dorée.

Guru Rinpoche est souvent représenté avec des attributs spécifiques, tels qu’une baguette de lotus, qui symbolise la purification de l’esprit, ou un vajra, qui représente la nature indestructible de l’esprit.

Dans certaines représentations, Guru Rinpoche est également représenté avec une couronne de cinq bouddhas, qui symbolise les cinq aspects de l’esprit éveillé, ou avec une guirlande de têtes coupées, qui symbolise sa victoire sur les forces obscures de l’ignorance et de la confusion.

Guru Rinpoche est souvent représenté dans l’art tibétain entouré d’autres figures spirituelles, telles que les huit manifestations de Padmasambhava, qui représentent les différentes facettes de sa sagesse et de sa compassion.

Guru Rinpoche est également représenté dans l’iconographie bouddhiste tibétaine sous une forme féroce, connue sous le nom de « Guru Rinpoche féroce » ou « Dorje Trollo ». Cette forme représente sa capacité à vaincre les forces négatives et les obstacles sur le chemin de la pratique spirituelle.

Dans cette forme, Guru Rinpoche est représenté avec un corps rouge vif, entouré de flammes et portant des vêtements de peau de tigre. Il est souvent représenté avec un visage courroucé, des crocs et des yeux écarquillés. Ses mains tiennent des armes symboliques, telles qu’une épée ou un vajra, qui représentent la force et la sagesse nécessaires pour vaincre les obstacles.

Guru Rinpoche féroce est souvent invoqué pour éliminer les obstacles sur le chemin spirituel, tels que les pensées négatives, les peurs et les émotions perturbatrices. Cette forme est également associée à la protection contre les forces obscures et les énergies négatives.

Cependant, il est important de noter que la forme féroce de Guru Rinpoche n’est pas considérée comme un être violent ou destructeur. Au lieu de cela, il est considéré comme un protecteur bienveillant qui utilise son pouvoir pour aider les pratiquants à surmonter les obstacles sur le chemin de la libération spirituelle.

Guru Rinpoche est souvent représenté dans l’iconographie bouddhiste tibétaine sous deux formes différentes : une forme pacifique et une forme féroce. Dans la forme pacifique, Guru Rinpoche est représenté avec un visage doux et un sourire, tandis que dans la forme féroce, il est représenté avec un visage courroucé et des crocs.

Les deux formes de Guru Rinpoche sont importantes dans la pratique spirituelle. La forme pacifique représente la sagesse et la compassion, tandis que la forme féroce représente la capacité à vaincre les obstacles et les forces négatives sur le chemin de la pratique spirituelle.

Il est important de noter que les deux formes ne sont pas considérées comme des entités séparées, mais plutôt comme des manifestations différentes d’une seule et même entité. Selon la tradition bouddhiste tibétaine, toutes les formes de Guru Rinpoche sont des manifestations de la nature éveillée de l’esprit et ont le pouvoir d’aider les pratiquants à atteindre l’éveil.

Ainsi, selon les besoins et les circonstances, les pratiquants peuvent invoquer la forme pacifique ou la forme féroce de Guru Rinpoche pour les aider dans leur pratique spirituelle. Que ce soit sous sa forme douce ou féroce, Guru Rinpoche est considéré comme un guide spirituel bienveillant et puissant pour les pratiquants bouddhistes.

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